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Dia Al-Azzawi, Un itinéraire. Peintures (1963-2011).

Last updated on Thu 22 November, 2012

Dia Al-Azzawi, Un itinéraire. Peintures (1963-2011). Dia Al-Azzawi, Un itinéraire. Peintures (1963-2011).

Dia Al-Azzawi, Un itinéraire. Peintures (1963-2011).

Du 22 novembre au 24 décembre 2012 - Espace Claude Lemand

Un Itinéraire est le titre de deux expo­si­tions que la gale­rie consa­cre au grand artiste ira­kien de Londres Dia Al-Azzawi, pour mettre en lumière la richesse de sa créa­ti­vité depuis ses débuts en 1963 jusqu’en 2012, soit une période de 50 ans. Les pein­tu­res et les goua­ches de la pré­sente expo­si­tion appar­tien­nent à la col­lec­tion per­son­nelle de l’artiste et sont expo­sées pour la pre­mière fois en gale­rie.

Corneille. Rencontres avec les œuvres d’Azzawi. Paris, juin 1981.

3. Le lan­gage plas­ti­que que s’est forgé le pein­tre atteint aujourd’hui une réelle den­sité plas­ti­que. Une qua­lité dans le ras­sem­ble­ment des formes qu’il nous donne à voir et une nou­velle et intense magni­fi­cence de la cou­leur. Petit à petit dis­pa­raît l’écriture ou la lettre.

Sans cesse, il trouve des com­bi­nai­sons nou­vel­les et heu­reu­ses pour l’agen­ce­ment des formes, nous fai­sant part ainsi de son émotion. De ce cha­toie­ment de cou­leurs se dégage comme un chant vibrant, comme la voix rauque, ardente du bédouin dans le désert. Car regar­der sa pein­ture c’est enten­dre – sa cou­leur est sonore, ses formes musi­que – sa pein­ture est voix. Voix humaine, belle. Voix authen­ti­que qui raconte la pure et dure exis­tence des bédouins, des noma­des, des pay­sans en Irak, leur piété, leurs super­sti­tions, leurs aspi­ra­tions pro­fon­des.

La pein­ture d’Azzawi évoque aussi le tapis d’Orient. Chefs-d’œuvre de patience char­gés de sym­bo­les et de signi­fi­ca­tions. Langage secret et raf­finé empli d’une poésie pro­fonde, racontant depuis des siè­cles l’his­toire et les émotions d’obs­cu­res tribus. Aussi, pour celui ou celle qui regarde les toiles du pein­tre, la ruti­lance et la beauté de ses cou­leurs n’invi­tent pas seu­le­ment à la délec­ta­tion des yeux. Derrière cette archi­tec­ture de formes et de cou­leurs aux réso­nan­ces ryth­mi­ques et musi­ca­les, se cache l’homme qui parle de son pays - qui le chante plutôt. Nos yeux doi­vent écouter.


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